Au-dessus de la canopée
dans le silence
la lumière naissante
agitée de frissons
verse un matin frais
sur la forêt endormie
Le vent murmure
des secrets séculaires
C’est la Terre qui baille
C’est la Terre qui s’étire
Elle s’en va déposer
un baiser tendre
sur le front du jour