Juste avant le soir

Quand les ombres s’étirent
dans la fraîcheur des jours dépeuplés
à l’envers d’une lueur qui paresse
les arbres effeuillés frissonnent
les oiseaux ont achevé leur récital
le silence s’installe doux et respectueux
les silhouettes peu à peu renoncent
au dehors quelques rares s’attardent
leur mélancolie comme un manteau
accroché aux dernières beautés